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Fortifications rustiques :

les caps barrés

Une langue de terrain cernée par les abîmes, un mur de pierres sèches défendant le seul chemin d'accès : les vestiges des caps barrés sont fréquents sur les bords des plateaux des Grands Causses.

fortifications protohistoriques, cap (ou éperon) barrée du Cayla côté falaises.
fortifications protohistoriques, cap barré du Cayla, vue des vestiges du mur.

Sur le Causse Méjean, l'éperon barré du Cayla, au bord du gouffre;

fortifications protohistoriques, cap barré du Cayla, vue élargie

Cette vue illustre bien la manière dont nos lointains ancêtres avaient su utiliser les  particularites du terrain pour installer leur défenses.

fortifications protohistoriques, cap barré du Cayla, vue rapprochée

Il ne reste plus grand chose du mur de défense, mais son tracé est encore bien visible.

Fortifications protohistoriques, cap barré du Castelas par temps brumeux

Près du hameau de Villeneuve, le cap barré du Castelas, dans les brumes du temps. 

Le cap barré de Montredon sur le Causse de Sauveterre présente la particularité de se situer à l'intérieur des terres et non sur le bord d'un plateau. Le principe de la défense reste toutefois le même : des falaises de dolomie interdisent l'accès au sommet, sur la majeure partie de sa périphérie, et un mur de pierres sèches barrait la seule voie praticable depuis la vallée.

Fortifications protohistoriques, cap barré de Montredon à l'intérieur des terres.
Fortifications protohistoriques, cap barré de Montredon, vue du côté des falaises.
fortifications protohistoriques, cap barré de Montredon, vue des vestiges du mur.

Les vestiges du mur rappellent par leur importance ceux de l'enceinte de Drigas.

 

Les falaises de dolomie ont une dizaine de mètres de hauteur.

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